La promesse de l’autre
Par Jean-Louis Sanchez
Dorénavant s’affichent sans pudeur le refus de l’autre, l’obsession sécuritaire. Et le phénomène se banalise car la peur endurcit l’individualisme, stimule la violence, pervertit la démocratie.
Or, il est illusoire et dangereux de penser qu’il puisse y avoir de la sécurité sans altérité. Car une société désunie est une société désarmée.
C’est ce que rappelle dans son ouvrage, La promesse de l’autre, Jean-Louis Sanchez en s’appuyant sur son expérience d’observateur reconnue. Sa pugnacité l’avait déjà conduit à mobiliser les pouvoirs locaux sur le concept de Fraternité, pour aboutir à ce que cette démarche soit consacrée par le président de la République Grande cause nationale en 2004.
Dix ans après, il nous invite, à refuser la déliquescence suicidaire du vivre ensemble en transformant l’énergie du rejet en énergie du changement. Et c’est possible, car aux quatre coins de la France, se développent des initiatives particulièrement prometteuses, mais qui restent désespérément marginales, parce que méconnues.
L’auteur nous propose de s’inspirer de ces signes pour engager une véritable révolution qui fasse des habitants des citoyens impliqués, des retraités des acteurs éducatifs, des fonctionnaires des professionnels engagés, des gouvernants des dirigeants attentifs.