Réparer le futur : du numérique à l’écologie
COMMENT ÉVOLUER AVEC LE NUMÉRIQUE TOUT EN ÉTANT RESPECTUEUX DU VIVANT
On compte plus de 14 milliards de smartphones dans le monde; 21 milliards d’objets connectés nous assistent au quotidien ; 7 milliards de requêtes Google sont effectuées chaque jour, soit 80 000 par seconde, et un milliard d’heures de vidéos sont visionnées. Ces chiffres vous donnent le tournis. Ils masquent surtout trois types de pollutions numériques : environnementale, mais aussi intellectuelle et sociétale, ou comment le numérique désincarné affecte au quotidien la planète, nos capacités cognitives et certaines fondations de notre société, comme le vivre-ensemble. Des mines boliviennes aux data centers des fjords norvégiens, en passant par les décharges ghanéennes, Inès Leonarduzzi, spécialiste en développement durable et en stratégie numérique, retrace son parcours en faveur de l’«écologie numérique», l’étude des interrelations entre l’homme, l’environnement et la machine. L’enjeu : ne pas décrier le numérique – cet outil fabuleux -, mais en initier le futur. Acquérir non pas un «pouvoir», mais un «savoir d’achat», diminuer l’empreinte carbone laissée par nos appareils, instruire nos enfants déjà accros aux écrans, apprendre à déconnecter, bien vivre avec les réseaux sociaux ou encore suivre l’itinéraire de nos données pour un jour en tirer bénéfice sont autant de gestes à notre échelle. Avec ce livre, fruit de quatre années d’actions à travers le monde, Inès Leonarduzzi réconcilie nos usages de la technologie et notre sensibilité citoyenne, pour nous faire entrer avec enthousiasme dans l’ère du numérique résilient.